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Un nouvel abattoir pour la ville en 1893

Annecy
Un nouvel abattoir pour la ville en 1893 © Archives municipales d'Annecy Plus de photos
  • plan montrant l'abattoir vers 1910
  • Plan dessiné du nouvel abattoir, élévations de la place (détail) par A. Mangé, 1894
  • Le café restaurant de l’Abattoir
  • Zone industrielle de la Mandallaz avec les abattoirs au centre et le clos Jacquin à droite
  • Vue aérienne du quartier de la Mandallaz dans la partie inférieure gauche, avant 1971
  • Plan dessiné du nouvel abattoir, élévations de la place (détail) par A. Mangé, 1894
  • Le café restaurant de l’Abattoir
  • Zone industrielle de la Mandallaz avec les abattoirs au centre et le clos Jacquin à droite
  • Vue aérienne du quartier de la Mandallaz dans la partie inférieure gauche, avant 1971
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Période d'ouverture

Toute l'année, tous les jours.

Description

En 1893 le conseil municipal d’Annecy décide d’implanter un nouvel abattoir dans le quartier actuel de la Mandallaz. Le terrain est situé légèrement en retrait de la rive droite du Thiou, sur l’actuelle place de la Mandallaz.

L’abattoir
Le site choisi pour le nouvel abattoir présente plusieurs avantages : spacieux et éloigné de la ville, il est situé dans un endroit où l’expansion urbaine est jugée peu probable. Des nouvelles voies d’accès y sont aménagées pour faciliter le transport des bêtes et des marchandises. Auguste Mangé, l’architecte municipal d’Annecy, propose un ensemble de bâtiments inauguré à la fin du siècle. Une grande cour de travail centrale est entourée de bouveries, bergeries, porcheries et un bureau de vétérinaire d’un côté. De l’autre, une triperie et un échaudoir destinés aux charcutiers permettent le façonnage des produits de boucherie.
Le développement du quartier
Le quartier se développe peu à peu en véritable « zone industrielle ». Des activités liées à l’abattage s’installent autour de l’abattoir municipal : savonnerie, tannerie, marchand de cuir et fabriquant de chaussures. Paul Jacquin possède une impressionnante usine de « bois de galoches » située à côté de l’abattoir. Une quarantaine d’ouvriers y fabriquent des semelles de chaussure, en bois de noyer et de hêtre. Le façonnage est entièrement mécanisé, permettant une production impressionnante de 1000 à 1200 paires de semelles par jour !
D’autres industries très diverses s’implantent progressivement dans ce quartier à partir des années 1920. On y trouve des ébénistes et des créateurs de meubles, des mécaniciens et des fabricants de machines, la fromagerie Pochat, des usines de poupée, de boutons et de briquets. Les ouvriers se retrouvent au café-restaurant au cœur du quartier.
L’abattoir est à nouveau déplacé en 1957 vers le quartier de Vovray. Son départ marque le début du déclin du quartier.

Cette étape fait partie d'une balade patrimoniale intitulée « Le Thiou industriel » conçue par l'équipe des guides-conférenciers de la Ville d'Annecy agréés par le ministère de la Culture, sous le label "Ville et pays d'Art et d'Histoire".

Equipements

  • Aire de jeux
  • Parking payant
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Services

  • Animaux acceptés
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Tarifs

Accès libre et gratuit

Tourisme adapté

  • Accessible en fauteuil roulant avec aide
  • Revêtement dur
  • Zone de circulation dégagée
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Carte

Informations mises à jour par Ville d'Annecy

  • pont sur la promenade Sainte Thérèse du Québec
  • 74000 Annecy
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