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Pascal Giguet, sportif outdoor

Robin - 18 octobre 2021

Profession

Quel est votre métier ?

J’ai eu une formation de pâtissier, chocolatier, glacier et confiseur ; mais j’ai pratiqué de nombreux métiers par la suite. De la grande distribution aux travaux acrobatiques, en passant par le marketing.

Je suis actuellement attaché commercial dans l’industrie du sport.

Pascal Giguet

Pascal Giguet

Passion

Quelle est votre passion ?

Je n’ai pas vraiment de passion – mais je suis passionné de vivre.

Dites-nous en un peu plus…

Lors de mon apprentissage en pâtisserie à l’âge de 14 ans, mon chef m’envoyait acheter le journal L’Equipe chaque matin pendant la pause. C’était un passionné de sport et particulièrement de vélo.

De mon côté, je faisais chaque jour le trajet Saint-Jorioz/Annecy à 3h du matin en vélo… qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige et retour après ma journée d’apprentissage. Ça forge un ado et pour peu qu’il aime ça… : sans le savoir, j’ai chopé le virus du sport et celui de la compétition.

  • Dans le Massif de la Tournette

    En mode détente, dans le massif de la Tournette

  • Sur la Maxi-Race - Edition 2011

    © Benoit Prato / En mode compétition, sur la Maxi-Race – Edition 2011

Où pratiquez-vous cette passion, née de votre jeunesse ?

J’ai pratiqué le vélo sur tout le territoire français et à l’étranger, pendant mes années où j’étais stagiaire chez les pros.

Ensuite, j’ai fait du triathlon et du trail dans toutes les belles régions.

Aujourd’hui, j’ai toujours les baskets dans la voiture. Je m’occupe d’une vingtaine de départements pour mes marques CRAFT et BLIZ, alors je cours dès que j’en ai le temps. Le week-end, je suis souvent dans le Veyrier, le massif de la Tournette et dans les Bauges en vélo et VTT… et forcément en ski nordique dès le 1er flocon.

Un souvenir marquant lié à cette passion de l’outdoor ?

Je pourrai vendre un concept sur mes souvenirs sportifs marquants, j’en ai beaucoup.

Un qui n’en est pas encore au stade de souvenir, mais qui en sera un bientôt est ma motivation et l’entrainement que je mets en place afin de pouvoir être au départ de l’édition 2021 de la Maxi-Race, après mon grave accident de vélo de cet été. Je ne sais pas comment mon corps va réagir, mais une fois la ligne d’arrivée franchie, je suis sûr que l’instant sera gravé dans mes souvenirs.

  • Sur la Maxi-Race, face au lac et au massif des Bornes

    © David Gonthier / Sur la Maxi-Race, face au lac et au massif des Bornes

  • Sur la Maxi-Race, dos au lac et au massif des Bauges

    © Cyrille Quintard / Sur la Maxi-Race, dos au lac et au massif des Bauges

Panorama entre lac et montagnes

© Françoise Cavazzana / Panorama entre lac et montagnes

Questions

Depuis quand habitez-vous ici ?

Je suis né à Annecy un jour de février 1969 et je suis toujours resté sur les bords du lac d’Annecy. J’ai vécu à Annecy-le-Vieux, Sevrier, Sacconges et depuis la naissance de notre fils nous sommes sur Saint-Jorioz.

La destination Lac Annecy, en 3 mots ?

Trois mots pour la destination ? Pas simple !… mais je citerai volontiers : l’eau, la terre et le sport !

Votre saison préférée et pourquoi ?

Pas possible de choisir, pas de préférence ; je ne veux pas et ne peux pas me fâcher avec l’une des saisons !

Votre plat régional préféré ?

Une laitue… mais avec une fondue savoyarde !!!

Une expression locale ?

« De Tcheu ! »

Votre événement favori ?

La Maxi-Race du lac d’Annecy me plait particulièrement. C’est un moyen de découvrir et d’arpenter les alentours du lac de la manière et à l’allure que l’on désire.

Le Semnoz, la Cochette, le pied de la Tournette, puis finir par le Veyrier : ce parcours est un périple difficile, mais accessible. Différentes distances sont proposées et chacun peut y trouver son compte. J’ai toujours donné une grande importance aux événements où plusieurs éléments sont réunis. Le parcours bien évidement, mais aussi les alentours et paysages proposés, puis pour finir le plateau de compétiteurs inscrits. J’adore la confrontation avec les copains, je suis un vrai compétiteur ; alors les épreuves où il y a moyen de se « tirer la bourre » sont toujours privilégiées. Je crois que la Maxi-Race réunit toutes ces conditions.

Votre petit coin de paradis ?

J’ai plusieurs portes d’accès au paradis ; celle qui s’ouvre sur le massif de la Tournette est particulièrement attirante.

Un endroit pour s’évader selon vous ?

Le col des Frêtes, juste en-dessous des Dents de Lanfon, avec un coucher de soleil magnifique.

Une superbe journée 100% détente sur le territoire selon vous ?

Quelques brasses dans le lac avant le petit déjeuner. Une randonnée ou une sortie vélo, avec casse-croûte au sommet. Une petite sieste. Et bien sûr rigoler des choses que l’on n’aurait pas dû faire et de celles que l’on aurait pu faire…

A ne pas manquer avant de partir d’ici ?

Une baignade au lac. Une photo au sommet du Mont Veyrier. Déguster une fondue savoyarde. Se promener dans la vieille ville d’Annecy. Faire le tour du lac en vélo ou à pied sur le parcours de la Maxi-Race.

Un petit mot pour la fin ?

Grâce au sport, au travail aussi, j’ai beaucoup bougé et arpenté de nombreux territoires. Je me suis souvent demandé où j’irais habiter si je devais quitter Saint-Jorioz et le lac. Aujourd’hui, je n’ai toujours pas de réponse…

  • Tour du lac en vélo

    © Gilles Piel / Tour du lac en vélo

  • Balade en vieille ville d'Annecy

    © Françoise Cavazzana / Balade en vieille ville d'Annecy