130 ans de l’Office de Tourisme du Lac d’Annecy

L’Office de Tourisme du Lac d’Annecy célèbre ses 130 ans avec un film immersif de 7 minutes 30, qui transporte les spectateurs dans les années 1900 !

Grâce à l’intelligence artificielle, 23 photos et cartes postales en noir & blanc d’Annecy ont été recolorisées et animées pour redonner vie à la cité annécienne de l’époque. Évoquant une douce nostalgie, le film met en lumière des lieux emblématiques tels que l’esplanade du Pâquier, la vieille ville ou encore le château de Duingt.

Cette œuvre unique est le fruit d’une rencontre entre André Montaud, président de l’Office de Tourisme, et Stéphane Mugnier, un comptable passionné d’informatique, qui s’est laissé emporter par cette aventure temporelle.

En 1895, Annecy comptait 20 000 habitants et 6 hôtels. Après de nombreuses modernisations du territoire, comme l’arrivée du chemin de fer en 1866, le premier syndicat d’initiative de la ville d’Annecy voit le jour en février 1895 (le premier étant celui de Grenoble créée en 1894).

Dans ses premières années, le syndicat d’initiative doit partager son local avec les sapeurs-pompiers au carrefour de la rue du Pâquier et du quai Eustache Chappuis. Camille Dunant, 76 ans à l’époque (président du Club Alpin Français et de l’association Florimontane) en est son premier président.

4 figures annéciennes ont contribué aux côtés de Camille Dunant à l’implémentation de ce syndicat :

• Francis Crolard : l’homme des transports (Tramway Annecy Thônes), puis des autocars alpins. Il pousse à la création de nouveaux hôtels.
• Charles Ruphy : le visionnaire du ski, c’est lui qui décèle le potentiel du ski au Semnoz.
• Joseph Serand : le baliseur de la montagne et le créateur des topoguides.
• Louis Boch : maire d’Annecy sponsor et visionnaire. Il porte lui-même la demande de subvention de 2000 francs (environ 25000 euros) au conseil municipal. « Les associations [suisses] connues sous le nom de Syndicat d’initiative ont obtenu des résultats qui ont dépassé les espérances de leurs créateurs. La Savoie qui possède des sites analogues, ne pouvait rester indifférente à l’entrainement des visiteurs vers la montagne et aux efforts que l’on fait dans le Pays voisin pour leur offrir une hospitalité convenable » déclarait-il.